La propagande transactiviste bat son plein et avance avec une régularité de métronome, poussée par des médias acquis à sa cause qui ont intégré tous les poncifs du catéchisme genriste.
Cet article combine les procédés manipulatoires classiques du discours transactiviste :
- Assimiler toute critique du transactivisme (dans le fond comme dans la forme) à une « offensive » réactionnaire d’extrême-droite. Une valeur sûre !
Les leurres post-modernes contre la réalité sociale des femmes, Vanina
Les leurres post-modernes contre la réalité sociale des femmes, Vanina
- Taire l’existence des critiques féministes et/ou de gauche de l’idéologie genriste, alors qu’elles sont pourtant facilement accessibles et bien documentées…
- Mettre en avant un choix biaisé et orienté de critiques du transactivisme dans l'objectif de créer un effet de déshonneur par association
- Donner la parole uniquement aux tenants de l’idéologie genriste en présentant leurs postulats comme un fait établi et leurs revendications comme des évidences non sujettes à débat: apparemment, le fait que le sexe soit un pur « ressenti », qu’on puisse en changer comme de chemise, et que n’importe quel homme puisse s’auto-proclamer femme sur simple déclaration, est pour l’autrice de l’article une idée acquise qui coule de source et ne lui suscite pas le moindre début d’interrogations…
- Nous expliquer que le sujet de la transition médicale des « enfants trans » est monté en épingle (C'est la Panique moraaaaaale !) alors qu’en réalité seuls 300 enfants étant concernés, il n'y aurait donc aucune raison que cela mobilise une telle attention de la part du grand public à qui on fait perdre son temps, le pauvre...
Par contre, elle ne perçoit pas de paradoxe dans le fait que, dans le même temps, cette même population de 300 âmes apparemment si « infime au regard de la population générale », ait été l’objet d’une entière circulaire destinée à son « bien-être » en milieu scolaire, de nombreuses lois destinées à prendre en compte ses ressentis, de manifestations et happenings réguliers notamment destinés à éviter son génocide, d’une marche de 11.000 personnes, de dizaines d’articles de presse par mois, et d’une campagne de lobbying intensif destinée à déconstruire le système d’état-civil qui régit 70 millions de personnes, en imposant de remplacer le sexe par la notion nébuleuse d’"identité de genre", de remettre en question la réalité sexuée de notre espèce et de nier les réalités biologiques et sociales qui en découlent, à commencer par le sexisme et l'oppression des femmes…
Non, cette étrange situation paradoxale, ne perturbe visiblement pas le sommeil de l’autrice…
- Faire pleurer dans les chaumières en mobilisant un discours victimaire mobilisant les poncifs habituels : transphobie, déshumanisation des enfants trans, risque pour leur santé (c’est à se demander de quel côté se situe la panique morale, mais on n’en est pas à la première inversion accusatoire des transactivistes, dont c'est le mode de fonctionnement habituel).
J’ai déjà eu l’occasion de décrypter à de nombreuses reprises les manipulations grossières que recèle le discours transactiviste: le présent article n’y fait pas exception, poussant même l’art jusqu’à son paroxysme.
Hélas, le fait que ce soit un média public qui nous le propose, ne me choque même plus, vu le degré de pénétration de l’idéologie transgenriste au plus haut niveau de nos institutions, en témoigne le dernier fait d’armes de la défenseure des droits.
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