L'idéologie transgenre est profondément sexiste: elle s'ancre dans les stéréotypes sexistes de nos sociétés patriarcales occidentales, desquels elle est indissociable. Elle y est donc facilement soluble et c'est entre autres ce qui y explique sa progression tambour battant.
Il n'existe aucune psychologie de femme ni aucune psychologue d'homme.
S'inscrire dans ce paradigme, c'est juste du sexisme, peu importe comment on l'emballe.
Homme et Femme sont les MOTS qui désignent le mâle et la femelle de l'espèce humaine et les distinguent de ceux d'autres espèces comme coq/poule, biche/cerf/, canard/cane...
Rien de plus rien de moins.
Nous vivons dans un système patriarcal. Dans ce système, le sexe crée une différence fondamentale entre les êtres humains mâle et femelle car il est le POUR QUOI les femmes sont opprimées et exploitées par les hommes.
Nous sommes en effet opprimées et exploitées par les hommes pour qu'ils puissent s'approprier ce que nous sommes les seules à posséder : notre capacité à enfanter.
Pour réussir à exploiter les femmes et s'approprier leurs enfants, les hommes ont dû créer différents outils destinés à les maintenir en état de sujétion.
L'un des outils qu'ils ont développé pour parvenir à cet objectif c'est le "Genre", un concept forgé par les féministes afin de désigner les attentes différenciées que la société place sur les individus en fonction de leur sexe.
Ainsi, selon l'analyse féministe, le "Genre" représente l'ensemble des normes, injonctions et stéréotypes sexistes qu'une société donnée, à une époque donnée, projette sur les individus en fonction de leur sexe, et qui fonde une HIÉRARCHIE du masculin sur le féminin et de l'homme sur la femme, qui ne sont pas considérés comme étant de la même valeur.
Le "Genre" a donc été créé et utilisé pour naturaliser l'infériorité des femmes par rapport aux hommes, en assignant les femmes à une position de subordination.
Tout comme le concept de Race a été créé et instrumentalisé pour justifier l'oppression et l'exploitation des noirs.
Induire que les femmes sont naturellement douces, empathiques, portées sur la sphère domestique, dépendantes, faibles etc. permet de donner une justification à l'oppression des femmes, de les assigner aux tâches que les hommes ne souhaitent pas gérer, et de donner l'impression que la domination des hommes est dans l'ordre naturel des choses.
Il est donc essentiel de bien distinguer les notions de "Sexe" et de "Genre" pour bien comprendre que : - Le sexe c'est le POUR QUOI nous sommes exploitées - Le genre c'est le COMMENT.
Si les femmes sont exploitées par les hommes POUR leur capacité d'enfanter, le "Genre" n'est que l'un des nombreux outils pour justifier et donc faciliter l'oppression des femmes...
En commençant par les persuader, elles, qu'elles sont inférieures aux hommes et que la domination qui s'exerce sur elles est parfaitement normale, justifiée, bref, qu'il n'y a donc pas lieu de se révolter contre elle.
Dans ce système patriarcal où le "Genre" est utilisé pour créer et maintenir une hiérarchie entre les hommes et les femmes, les femmes subissent du SEXISME dont l'objectif est de les maintenir à une certaine place afin qu'elles puissent continuer à être exploitées à des fins sexuelles, reproductives, domestiques etc.
Le sexisme qui procède du "Genre" est un outil d'oppression, il sert un objectif: la domination masculine et l'asservissement des femmes par les hommes.
L'idéologie transactiviste aboutit à l'absurdité de nier le sexe qui n'est qu'une donnée purement factuelle, tout en naturalisant les normes de genre créés par le patriarcat dont elles sont l'un des bras armés.
Nier l'existence du sexe et donc de ses implications dans l'oppression des femmes par les hommes n'a aucun sens et n'a rien de féministe.
L'objectif du féminisme c'est d'abolir le Patriarcat et donc le système sexiste de "Genre" qui en est l'un des instruments.
Certainement pas de célébrer les stéréotypes sexistes en les transformant en soi-disant "identités de genre", ni en substituant cette notion à celle de Sexe, encore moins en redéfinissant les mots Femme et Homme par les stéréotypes sexistes aliénants utilisés pour nous dominer et contre lesquels nous luttons depuis toujours.
Mais surtout... Ne soyons pas dupes...
En réalité, les transactivistes savent parfaitement ce que sont un homme et une femme...
Le fait de faire semblant de l'ignorer et d'utiliser ces mots dans un autre sens que leur acception commune, comme si tout le monde partageait cette redéfinition et que c'était une évidence (sans jamais expliciter la nouvelle définition proposée bien-sûr...) fait partie des techniques d'enfumage et de manipulation usuelles que lobby transactiviste utilise pour sidérer leurs interlocuteurs, paralyser leur esprit critique et les rendre plus perméables à leur idéologie.
C'est une technique de manipulation par confusion, doublée d'un pied dans la porte, qui est très bien rodée.
Ils veulent imposer au forceps leur idéologie et substituer la notion de genre à celle de sexe afin que n'importe quel homme puisse s’auto-proclamer femme et coloniser nos espaces.
C'est une stratégie d'effacement destinée à annihiler toute possibilité d'émancipation collective des femmes.
C'est une attaque en règle contre les droits et libertés des femmes.
C'est un Backlash masculiniste et patriarcal.
Oui, qu'on se le dise, les transactivistes savent parfaitement bien qui sont les femmes et qui sont les hommes et ils les traitent avec le même sexisme et de la même manière différenciée qui a cours dans notre société patriarcale.
A ce ceci près que cette confiscation de nos mots, l'interdiction qui nous est faite de nommer le mâle, aboutit à une impossibilité de dénoncer la logique sexiste à l’œuvre.
L'exemple ci-dessous est particulièrement édifiant...
La femme (homme trans) est ramenée encore et toujours à son corps exposé, ici mutilé, vulnérable et l'homme (femmes trans) est lui habillé, mis en avant pour sa réussite professionnelle, dans une attitude de pouvoir, jambes écartées, en position de manspreading, posture qu'adoptent fréquemment les hommes dans les transports en commun et qui est régulièrement pointée du doigt par les féministes comme exemple typique de l'appropriation de l'espace public par les hommes... CQFD.
Oui, les transactivistes savent très bien qui sont les hommes et qui sont les femmes... Et ils les traitent avec exactement le sexisme rance que le pire des tradi-conservateurs.
Les simagrées et autres mascarades faussement subversives auxquelles donnent lieu le carnavalesque jeu de rôle grandeur nature qu'ils nous donnent à voir, ne doivent pas nous duper un seul instant.
Le transactivisme est un masculinisme.
Le transactivisme est un conservatisme.
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