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Photo du rédacteurJude D.

La licorne du genre

Dernière mise à jour : 26 sept.

Une illustration de l'entrisme du lobby transgenriste au cœur des services publics, qui pose la question du crédit et du statut que l'on doit accorder à la transidentité, qui n'est en soi rien d'autre qu'une croyance et une conviction personnelle qui ne devrait pas plus avoir sa place au cœur de nos hôpitaux publics où les personnels sont tenus à une obligation de neutralité, que des cours de catéchisme ou des ateliers de scientologie.



Est-ce normal que dans un pays disposant, entre autres, d'un Haut Conseil à l’Égalité et d'un Ministère de l’Égalité, censés lutter notamment contre les stéréotypes sexistes et leurs effets désastreux sur les femmes, on laisse libre cours à la diffusion au cœur du service public d'une idéologie qui affirme qu’être un homme ou une femme serait une "identité de genre", un ressenti individuel subjectif, défini par le degré d’alignement d’un individu donné aux stéréotypes sexistes de la société occidentale du 20ème siècle ?


Est-ce normal que les adeptes de l'idéologie transgenre laquelle s'apparente à une sorte de néo religion new age plus qu'autre chose, soient autorisés à faire du prosélytisme dans les établissements publics hospitaliers et à y répandre leurs croyances non seulement anti-scientifiques, mais surtout rétrogrades, homophobes et sexistes ?


Est-ce normal que dans un pays soumis au principe de laïcité et de neutralité des services publics, les adeptes de l'idéologie transgenre soient autorisés à faire une séance de catéchisme genriste à des agents de la fonction publique hospitalière, destinée à leur expliquer les piliers fondamentaux de leur système de croyance en l'existence d'une "Identité de Genre", résumé sous la forme infantilisante d'une mignonne petite Licorne du genre, qui parait tellement inoffensive ?


Je vous laisse apprécier...



Je suis une femme.


J'appartiens à la moitié de la population humaine qui a pour caractéristique d'appartenir à cette classe de sexe.


Je n'ai aucune "identité de genre"

Je ne crois pas à ce concept, auquel je n'attribue aucun intérêt ni crédibilité.


Je vis par contre dans une société où je subis en tant que femme l'emprise d'un certain nombre de stéréotypes, injonctions, normes sexistes, dus au fait que je sois une femme.


Il est totalement hors de question que j'accepte que le mot qui sert à indiquer la catégorie de sexe à laquelle j'appartiens, le mot Femme, soit un jour défini par l’ensemble des stéréotypes sexistes et misogynes occidentaux du 20ème siècle y étant rattachés, et contre l'aliénation et les effets délétères desquels je lutte avec détermination en tant que féministe.
Point.

Nous vivons dans un pays qui protège la liberté de conscience et chacun a le droit absolu d'entretenir les croyances sur le monde, l'au-delà et lui-même, qu'il souhaite.


Mais c'est là une affaire privée, l'affaire privée de chacun et chacune.


Et ces croyances et convictions personnelles, doivent être considérées pour ce qu'elles sont et rien d'autre : des croyances et convictions personnelles subjectives, lesquelles n'ont donc pas à interférer dans l'espace public, à être imposées aux autres et encore moins à bénéficier d'une promotion par les pouvoirs publics auprès de ses agents publics et ce, d'autant plus quand il s'agit d'idéologies fondamentalement sexistes et anti-scientifiques.


Il est peut-être temps que l'état se regarde en face et analyse la mesure dans laquelle il participe à faire activement le lit du sexisme et des stéréotypes les plus éculés, par le soutien actif qu'il accorde à la diffusion de cette idéologie pseudo religieuse et des croyances farfelues et sexistes sur lesquelles elle repose.

Il est peut-être temps aussi que l’on s'interroge sur la légitimité à faire perdurer la fiction juridique qui consiste à permettre à un individu de changer la mention de son SEXE, notion matérielle, objective, vérifiable, sous prétexte qu'il aurait une "IDENTITE DE GENRE", notion immatérielle, subjective et invérifiable, qui entrerait en contradiction avec ledit sexe (comment? pourquoi? c'est à dire? et donc?) ce qui, en soi, ne veut rien dire et n'a strictement aucun sens.


On peut légitimement se demander ce qui justifie que l’État accepte de remplacer la mention du sexe d'un individu sur son état-civil, sur la base de la croyance que celui-ci entretiendrait selon laquelle il aurait une "identité de genre".

Va t-on accepter de changer la mention de mon âge à l'état-civil sous prétexte que je crois avoir une "identité d'âge" de 8 ans et répondre favorablement à mon exigence d'être scolarisée en école primaire ?


Va t-on accepter de changer la mention de ma nationalité à l'état-civil sous prétexte que je crois avoir une "identité nationale" française et m'accorder ainsi immédiatement la nationalité française ?...


Pourquoi l'un serait permis et les autres pas ? Sur la base de quoi ? Pourquoi ?


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