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Photo du rédacteurJude D.

Le viol, cet acte de résistance...

Dernière mise à jour : 26 sept.



Quand j'ai lu la consternante tribune que Laurence Rossignol critique avec brio dans L'Express, laquelle contient notamment ce passage édifiant :


"L’obscène propagande de guerre qui soutient cette tribune fait sciemment l’impasse de toute contextualisation de la situation pour la réifier et in fine réitérer la vision d’un monde musulman barbare contre une population israélienne féminisée et ainsi lavée et blanchie de tout soupçon"...


Je me suis, après être tombée de ma chaise, fait deux réflexions :


  • Je me suis tout d'abord demandé dans quel contexte exactement violer des femmes était supposé être acceptable... J'aimerais vraiment que les signataires de la tribune en question me l'expliquent. Car il me semblait bien, pourtant, que le viol durant un conflit armé était considéré comme un crime de guerre et contre l'humanité en tant que tel et peu importe le contexte...


  • Je me suis également dit que j'ignorais qu'il faille que l'intégralité des femmes d'un pays soient pures et blanches de toute faute pour que le viol de certaines d'entre elles soit considéré comme un crime...


Décidément, la lutte pour que la défense des femmes ne devienne pas la dernière roue du carrosse de son propre mouvement, est plus que jamais d'actualité.


Quand d'aucunes en viennent à minimiser - excuser - des viols et autres violences sexistes et sexuelles contre les femmes sous prétexte de défendre d'autres combats, qu'elles estiment donc supérieurs, il est sérieusement temps de se poser de vraies questions sur le sens que l'on donne au concept de féminisme.


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