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Photo du rédacteurJude D.

Un "Enfant trans" ça n'existe pas

Dernière mise à jour : 27 sept.

Un "enfant trans" ça n'existe pas. Il existe juste des enfants baignant dans une société encore très sexiste et dont certains peuvent vivre le poids des normes, injonctions, stéréotypes sexistes - à juste titre - avec plus de souffrance et de malaise que les autres.


La notion d'"enfant trans" est un concept fabriqué de toutes pièces à des fins militantes.


Ce n'est qu'un concept idéologique creux, inepte, sans aucune substance, et qui ne veut strictement rien dire.


Trans n'est qu'un label avec lequel des adultes partageant une certaine idéologie, étiquètent un enfant à partir de l'interprétation subjective qu'ils font de ce que ce dernier leur confie, ou de ce qu'ils perçoivent de lui.


Un enfant n'est donc Trans qu'eu égard à une certaine grille de lecture du monde, que de nombreuses personnes, fort heureusement, ne partagent pas, car elle est tout simplement sexiste.

Il n'existe donc d'enfant trans que selon le point de vue subjectif de personnes adhérant à une grille de lecture du monde basée sur la croyance en l'existence d'une "identité de genre", sorte d'essence immatérielle, qui pourrait ne pas correspondre à notre sexe, ce qui, au-delà de n'avoir strictement aucun début de sens et de rationalité, repose sur une vision du monde qui réifie les stéréotypes sexistes et les naturalise.


Car qu'est-ce qu'une identité de genre homme ou une identité de genre femme, si ce n'est une collection de stéréotypes sexistes ?




Autant dire que cela est plus que problématique dans une société où nous avons encore un chantier énorme devant nous en matière de lutte contre le sexisme et les stéréotypes délétères qui blessent et limitent les femmes dans leur développement et leur épanouissement.


Rappelons que le concept de "genre" a été crée puis popularisé par les théoriciennes féministes, pour désigner les attentes et injonctions différenciées que la société place sur les individus en fonction de leur sexe : c'est donc l'ensemble des normes, injonctions et stéréotypes sexistes qu'une société donnée, à une époque donnée, projette sur les individus - et leur impose - en fonction de leur sexe, et qui fonde une HIÉRARCHIE du masculin sur le féminin, de manière à justifier la supériorité de l'homme sur la femme, lesquels ne sont pas considérés comme étant de la même valeur.


Ce système sexiste de genre, est donc un des outils indispensables de la domination masculine et de l'oppression des femmes par les hommes.


L'idéologie transgenriste en réifiant le "genre", en considérant cette aliénation sexiste comme une identité, une essence qui nous caractériserait, normalise, réactualise et essentialise les stéréotypes sexistes de genre, participant en cela pleinement à l'oppression des femmes et à la domination masculine.

Pourtant, étrangement la participation de ce mouvement et de l'idéologie sexiste qu'il diffuse à la résurgence du sexisme chez les jeunes générations, dont le Haut Conseil à l’Égalité H/F faisait part dans un récent rapport, passe largement sous les radars.


Et c'est là un véritable problème.


On ne le répètera jamais assez:


Le transactivisme est un mouvement masculiniste, un Backlash Patriarcal anti-feministe fondé sur une idéologie profondément rétrograde, sexiste, misogyne et homophobe.

Et ce mouvement, s'affiche comme progressiste, sans que ça n'émeuve strictement personne ou si peu...



Il faut dire que les techniques de lobbying déployées par le mouvement transactiviste sont très efficaces pour paralyser tout esprit critique, tuer dans l’œuf tout début de questionnement ou de remise en question et proscrire tout débat en déployant un arsenal rhétorique fallacieux allant de l'ad nauseam aux liens causals douteux en passant par force appels à l'émotion et chantages aux suicides...


On pourrait illustrer un traité de rhétorique de 800 pages rien qu'avec les posts des militants transactivistes présents ici...


On le répète:


Penser avoir une "identité de genre" n'est qu'une croyance subjective qu'un individu entretient sur lui-même.

Cela ne correspond à strictement rien de palpable ni d'objectivement constatable.


Une croyance que tout un chacun est libre d'avoir mais sur laquelle on ne doit en aucun cas se fonder afin de décider de politiques publiques aussi sensibles que celles impliquant la protection des mineurs ou encore les droits des femmes.

Pas plus que nos signes astrologiques, notre animal totem ou nos croyances en la réincarnation ou en la résurrection des morts.


Mais qui sont donc ces gens pour penser pouvoir imposer aux autres leur vision subjective du monde et leurs croyances, comme s'il s'agissait d'un fait scientifique matériellement établi ?

Il est plus qu'urgent d'avoir un vrai débat sur la question de la transidentité, de détricoter l'idéologie sur laquelle elle repose, qui est profondément sexiste, misogyne et homophobe, sans même parler de son absence de rationalité et de son caractère anti-scientifique.


Un travail que les médias devraient faire, mais qu'ils ne font absolument pas, se contentant de reprendre comme des moutons les éléments de langage que leur servent les militants transactivistes comme s'il s'agissait d'une parole d'évangile ou d'un fait scientifiquement établi et faisant consensus...

Non, la notion d'identité de genre ne fait pas consensus, elle ne repose sur rien de tangible. Je n'ai pas d'identité de genre et ne connais d'ailleurs personne qui en ait une...


Non, il n'existe pas d'enfant trans, il existe des enfants mal dans leur peau ou qui peuvent vivre particulièrement mal leur inadéquation avec les stéréotypes et injonctions sexistes de la société dans laquelle ils vivent.

Et c'est parfaitement normal et compréhensible.


Ce ne sont en aucun cas ces enfants qu'il faut changer, mais la société sexiste qui leur fait ressentir ce sentiment d'inadéquation, afin de lutter collectivement pour une société plus juste, plus égalitaire et libre de toute aliénation sexiste.

Exactement l'inverse de ce que propose l'idéologie transgenre pour qui la solution est que les personnes qui se sentent en inadéquation avec ce que la société attend d'elles compte tenu de leur sexe, changent d'identité sexuelle, de corps, afin de le rendre conforme au sexe à qui la société attache ces attentes vécues comme une inadéquation.


Ce qui est tout simplement la définition même du sexisme: considérer qu'il existerait une essence masculine et une essence féminine.




Il est urgent que les médias sortent de la paralysie mentale dans laquelle ils se trouvent.

Car ce que je lis, est un festival d'articles tous plus ubuesques les uns que les autres, et ce même quand certains font l'effort de rester le plus rigoureux et factuels possible...


Mais c'est un vœu pieu quand on reprend à son compte, sans le questionner, le vocabulaire transactiviste qui est justement spécifiquement conçu pour créer un écran de fumée et induire la confusion nécessaire à paralyser tout esprit critique.


Mesdames et Messieurs des médias, peut-on espérer que vous fassiez votre travail journalistique de décryptage au lieu d'être de simples relais de communication et la caisse de résonance du lobby transactiviste ?



Voir aussi: 1 2 3 


 

POUR ALLER PLUS LOIN...


Podcasts et chaines YT:



Livres:


Autrices françaises


- Né(e)s dans la mauvaise société, Audrey A. et Nicolas Casaux

- Les ravages du genre, Pauline Arrighi

- Quand les filles deviennent des garçons, Marie Jo Bonnet et Nicole Athéa

- La fabrique de l'enfant transgenre, Caroline Eliacheff et Céline Masson

- Traité féministe sur la question trans, Christine le Doaré

- Les leurres post-modernes contre la réalité sociale des femmes, Vanina Autrices étrangères Traduites

- L'empire transsexuel, Janice G. Raymond

- Dommages irréversibles, Abigail Shrier

- Material girls, nouveau féminisme : la théorie du genre à l'épreuve de la réalité, Kathleen Stock

- TRANS: Quand l'idéologie rencontre la réalité, Helen Joyce


Non traduites


- Penile imperialism, Sheila Jeffreys

- Gender Hurts, Sheila Jeffreys (extraits traduits sur tradfem)

- On the meaning of sex, Kajsa Ekis Ekman

- Time to think, Hannah Barnes

- The annals of the TERF-Wars, Jane Clare Jones

- The end of gender : debunking the myths about sex and identity in our society, Dr Debra Soh


Sites web:



Documentaires:



Divers:







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